(Back Cover:) « La pensée métaphysique renaîtra demain. Ce sont des savants qui ont le goût et le sens de la pensée conduite jusqu’au terme de ses exigences internes, et des philosophes initiés aux sciences expérimentales qui, en commun, la feront. » L’œuvre de Claude Tresmontant (1925-1997) illustre parfaitement cette recherche de la métaphysique d’un monde en devenir, qui sait écouter et se modeler sur la transformation – la métamorphose – promise à une Création finalisée. Le trait commun aux exposés (...) ici présentés sous forme définitive a été cette recherche autour d’une pensée qui renouvelle de l’intérieur la métaphysique en réalisant le vœu de Bergson qu’elle devienne « auscultatrice », que l’énigme que pose l’homme face à son origine et sa destinée ne soit pas recouverte par une pensée qui se perdrait dans la description des choses ou dans l’esprit de système, mais qui non plus n’irait se recroqueviller sur elle-même, en narrant sa propre expérience subjective sous le mode de la déréliction. Claude Tresmontant a su penser l’être en genèse, et il a cherché à renouveler la question de l’existence de Dieu, en en transformant la problématique en dialogue avec les sciences contemporaines. À ce goût de l’être dont les sciences ont renouvelé l’approche, il a également voulu infuser un « supplément d’âme », en repensant la réalité de la création et l’horizon de la cause finale, toujours à partir de la nature ultimement théologique de la réponse à la question « qu’est-ce que l’homme ? » Contributeurs : Yves Tourenne, Philippe Gagnon, Fabien Revol, Brunor, Frédéric Crouslé, Bertrand Souchard, Emmanuel Gabellieri. Table of Contents: Note Liminaire (Ph. Gagnon) - 7 En quoi la pensée de Claude Tresmontant nous stimule-t-elle encore ? Hommage et critique (Y. Tourenne) - 13 L’imbrication de la preuve de Dieu et de la cosmologie chez Tresmontant représente-t-elle une preuve ? (Ph. Gagnon) - 27 L’usage apologétique de la philosophie de Tresmontant dans les Indices pensables de Brunor (F. Revol) - 49 Réponse à Fabien Revol (Brunor) - 77 Qu’est-ce qui cloche dans la théologie de Claude Tresmontant ? (Fr. Crouslé) - 85 Les métaphysiques principales de Claude Tresmontant : la foi biblique est-elle à part de la raison philosophique grecque ? (B. Souchard) - 109 Maurice Blondel et Claude Tresmontant (E. Gabellieri) - 123 La vision informationnelle de Tresmontant, surtout en référence au problème de l’âme (Ph. Gagnon) - 133. (shrink)

This is the outline: 1. Introduction : organicisme et personnalisme 2. Un effort pour philosopher sur tout 3. La théologie et la question de l’infra-substantiel 3.1 Un schème de pensée qui pose problème 3.2 Le statut de l’immortalité 4. Substance, personne et cosmos.

An introduction to the special issue on epistemic logic and the foundations of game theory edited by Michael Bacharach and Philippe Mongin. Contributors are Michael Bacharach, Robert Stalnaker, Salvatore Modica and Aldo Rustichini, Luc Lismont and Philippe Mongin, and Hyun-Song Shin and Timothy Williamson.

Élie HALÉVY (1870-1937), philosophe et historien des idées, fut professeur à l'École libre des sciences politiques, l'ancêtre de l'actuel Sciences Po. Comme son autre grand ouvrage, l'Histoire du peuple anglais au XIXe siècle, paru en six tomes de 1913 à 1932, les trois tomes de La formation du radicalisme philosophique, parus en 1901 pour les deux premiers et en 1904 pour le troisième, reflètent pour partie ses enseignements de l'Ecole libre consacrés à l'histoire britannique. Le premier tome, La jeunesse de (...) Bentham 1776-1789, étudie la doctrine utilitariste non seulement chez celui qu'on regarde comme son fondateur principal, Jeremy Bentham, mais aussi chez les nombreux auteurs qui, en Grande-Bretagne et sur le continent, en dessinèrent avant lui les contours. Le deuxième tome, L’évolution de la doctrine utilitaire de 1789 à 1815, montre comment l'utilitarisme revêtit la forme non seulement d'une école de pensée, mais aussi d'un mouvement pour la réforme économique, sociale et politique. Le rôle coordonnateur nouveau de James Mill, ainsi qu'une convergence de vues avec les économistes, qui poussaient dans le sens des réformes, marquèrent notamment cette évolution. Le troisième tome, Le radicalisme philosophique, continue d'étudier la transformation de l'école en mouvement après la fin des guerres napoléoniennes, lorsque celle-ci commence à engranger ses premiers grands succès réformistes. Bentham, James Mill et les autres penseurs utilitaires sont alors réunis sous l'appellation de philosophic radicals. Le terme temporel de l'ouvrage est le Reform Act de 1832, première étape vers la modernisation du système électoral, que la propagande de ce groupe ne contribua pas peu à faire aboutir. Quoique l'ouvrage d'Halévy vaille en premier lieu par l'immense savoir qu'il déploie, et le nombre et l'excellence des citations qu'il propose, il comporte aussi des thèses historiques et philosophiques originales. On peut citer parmi les premières la thèse, qui relie les trois tomes, voulant que l'utilitarisme britannique trouve sa forme achevée dans l'intervention sur la société, lorsqu'il se mue en radicalisme philosophique, et parmi les secondes, la thèse, énoncée au début du premier tome, voulant qu'il existe trois modèles dominants de jonction des intérêts individuels (la fusion sympathique, l'identification naturelle et l'identification artificielle). Une autre grande thèse, à la fois historique et philosophique, affirme en substance que l'économie politique classique serait un département spécialisé de la pensée utilitaire. La question de savoir jusqu'à quel point Smith, Ricardo et Malthus ont pu adhérer au "principe d'utilité" de Bentham est toujours débattue. En même temps que les élucidations apportées à ce principe, elle contribue à expliquer l'intérêt que les historiens de la pensée économique continuent de porter à l'ouvrage. L'auteur a participé à la réédition de La formation du radicalisme philosophique en 1995 par les Presses Universitaires de France (P.U.F.), suivant un projet collectif lancé par Monique Canto-Sperber. Dans le présent article, antérieur à cette réédition, l'auteur tentait de résumer brièvement un livre qui demeure irremplaçable en dépit d'une conception et d'un style quelque peu datés. (shrink)

Description courte (Électre, 2019) : Une étude d'un des principaux axes de réflexion du philosophe des sciences et de la nature Raymond Ruyer (1902-1987). À la lumière des découvertes de l'embryogenèse et en s'appuyant par ailleurs sur la théorie de l'information, il proposa une interprétation des concepts unificateurs de la cybernétique mécaniste. -/- Short Descriptor (Electre 2019): A study of one of the main axes of reflection of the French philosopher of science and of nature Raymond Ruyer (1902-1987). Relying on (...) the discoveries about embryogenesis, and also with the use of information theory, Ruyer proposed an interpretation of the main unifying concepts of mechanistic cybernetics. -/- Cet ouvrage propose une étude fouillée d'un des principaux axes de réflexion du philosophe des sciences et de la nature français Raymond Ruyer (1902–1987) : la cybernétique. Après avoir proposé une philosophie structuraliste, Ruyer la modifia à la lumière des découvertes de l'embryogenèse, puis il proposa une interprétation des concepts unificateurs de la cybernétique mécaniste. Réfléchissant sur cette dernière et sur la théorie de l'information, en particulier sur l'origine de l'information, il défendit que cette cybernétique n'était qu'une lecture inversée de la vraie cybernétique, qui nous donnerait de lire dans l'expérience même les traces du pouvoir morphogénétique, appréhendé comme un champ axiologique. Dans un texte résumant son propre parcours, Ruyer affirma finalement que la critique de la théorie de l'information « peut donner […] l'espoir d'aboutir à quelque chose comme une nouvelle théologie. » Les idées directrices de Ruyer sont tout particulièrement contextualisées ici à partir de la question du développement des formes en biologie, et de celles de la génétique, de la genèse stochastique de l'ordre, et de l'identification mentale ou physique de l'information. Il se termine en départageant ce qui est théologique et axiologique dans ce projet de métaphysique qui, bien que resté inachevé, n'en représente pas moins le plus impressionnant conçu en France au siècle dernier. – This book offers an in-depth study of one of the main axes in the reflection of French philosopher of science and nature Raymond Ruyer. In a text summarising his own development, Ruyer stated about the philosophical critique of information theory that it "is what can give the most long-lasting hope of getting to something like a new theology." After propounding a structuralist philosophy, and distinguishing between form and structure, to then modify it in the light of discoveries in embryogenesis, Ruyer offered a re-evaluation of the unifying concepts of mechanistic cybernetics. Thinking about it and about information theory, he defended the idea that this cybernetics was in reality an inverted reading of the real one, which would allow us to read in experience itself traces of the morphogenetic power, apprehended as the axiological field. On some transversal points, the development of forms in biology and genetics, the stochastic genesis of order, the identification of information with either psychological and mental, or physical reality, behaviour, and the access to meaning, this work exposes the main ideas of Ruyer while situating them in the context of the breadth of others' contributions. It ends by determining what is theological and axiological in this project for a metaphysics which, although unfinished, is nevertheless the most impressive effort done in France in the last century. – Available on i6doc dot com (ISBN 978-2-930517-56-8 ; pdf 978-2-930517-57-5). (shrink)

This is the outline: Introduction — La question de la cybernétique et de l'information — Une « pensée du milieu » — Cybernétique et homologie — Une théorie de l'apprentissage — L'information vue de l'autre côté — Champ et domaine unitaire — La thèse des « autres-je » — Le passage par l'axiologie — La rétroaction vraie — L'ontologie de Ruyer — Le bruissement de l'être même.

Le lecteur non averti n’aura peut-être retenu de "Où atterrir ?" que le fait que son auteur semble animé de bonnes intentions, pour ainsi dire (on fermera les yeux sur le complotisme et le populisme) : la défense de l’environnement, l’accueil des migrants, l’intégration européenne, etc. À cela je voudrais opposer quelques remarques. La première est que la conception de Latour correspond tout à fait à ce qu’Ernst Cassirer appelait la pensée mythique. La pensée mythique, d’après Cassirer, ne conçoit pas (...) le monde comme constitué de choses stables, qui peuvent se manifester sous différents points de vue et à différentes occasions, mais plutôt comme un flux mouvant d’évènements liés entre eux par des qualités émotionnelles (menaçantes ou réconfortantes) et des caractères physionomiques. Ce monde obéit à des catégories de causalité, d’espace et de temps très différentes des nôtres : chaque partie contient le tout auquel elle appartient et dispose par conséquent du pouvoir causal du tout ; les différents lieux, directions ou moments sont déterminés en fonction de leur nature sacrée ou profane, menaçante ou désirable, etc. De plus, il n’y pas de différence essentielle entre le nom d’un objet et l’objet lui-même, etc. On aura constaté, à l’issue de cette note, qu’à bien des égards la pensée animiste et théologique de Latour fonctionne de la même manière. Par conséquent il faut considérer les livres de Latour comme des œuvres mythologiques, voire artistiques, qui peuvent éventuellement avoir un intérêt émotionnel ou esthétique, mais pas comme des ouvrages de sciences humaines et sociales. Je laisse à chacun le soin de juger de la qualité de ces œuvres, et du (dé)plaisir qu’elles procurent. C’est, bien sûr, tout à fait le droit de Latour d’écrire de tels livres, tant que, ce faisant, il ne fait pas montre de prétentions proprement scientifiques. Or, le problème est précisément qu’il prétend faire de la science (sociale), expliquer des phénomènes complexes et graves, et nous dire quoi faire face à eux. De ce point de vue, il faut tempérer les bonnes intentions dont je parlais, et on peut déceler une forme d’imposture voire de malhonnêteté intellectuelle dans le « pseudo-profound bullshit » que produit Latour. Ce dernier en effet, ne se contente pas de livrer un propos globalement dénué de sens, mais l’agrémente de termes et de faits scientifiques reconnus (comme le changement climatique) pour donner (faussement) l’impression qu’il fait sens. Il y a pire : même si le message de l’ouvrage est pour l’essentiel incompréhensible, le lecteur distrait gardera l’impression d’un brouillage irrémédiable des frontières entre nature et société, entre science et politique. Or ce brouillage non seulement rend incompréhensible toute notion de crise environnementale au niveau théorique, mais nuit évidemment à toute action pour y faire face au niveau politique. Ceci vaut en particulier pour le changement climatique, et les sciences qui le prennent pour objet – dont Latour préconise la politisation accrue. Or, si les sciences du climat sont avant tout politiques, plus rien ne distingue leurs énoncés de ceux des climato-négationnistes : il ne s’agit que d’énoncés également politiques en concurrence. La réalité du changement climatique d’origine anthropique peut ainsi facilement être remise en question. Et contrairement à ce qu’affirme Latour depuis qu’il prétend défendre la science, insister sur le fait que les faits scientifiques sont culturellement déterminés, et que l’objectivité scientifique dépend de processus sociaux et de négociations politiques, ne contribue pas à renforcer l’autorité de la science, au contraire. Par exemple, le scandale du climategate a miné la crédibilité des sciences du climat dans l’opinion publique américaine. Espérons donc que les recommandations de Latour ne fassent pas trop d’émules dans le grand public ou parmi les décideurs politiques – ce qui est hélas tout à fait possible étant donnée la grande notoriété dont il jouit. (shrink)

The Ontology for Biomedical Investigations (OBI) is an ontology that provides terms with precisely defined meanings to describe all aspects of how investigations in the biological and medical domains are conducted. OBI re-uses ontologies that provide a representation of biomedical knowledge from the Open Biological and Biomedical Ontologies (OBO) project and adds the ability to describe how this knowledge was derived. We here describe the state of OBI and several applications that are using it, such as adding semantic expressivity to (...) existing databases, building data entry forms, and enabling interoperability between knowledge resources. OBI covers all phases of the investigation process, such as planning, execution and reporting. It represents information and material entities that participate in these processes, as well as roles and functions. Prior to OBI, it was not possible to use a single internally consistent resource that could be applied to multiple types of experiments for these applications. OBI has made this possible by creating terms for entities involved in biological and medical investigations and by importing parts of other biomedical ontologies such as GO, Chemical Entities of Biological Interest (ChEBI) and Phenotype Attribute and Trait Ontology (PATO) without altering their meaning. OBI is being used in a wide range of projects covering genomics, multi-omics, immunology, and catalogs of services. OBI has also spawned other ontologies (Information Artifact Ontology) and methods for importing parts of ontologies (Minimum information to reference an external ontology term (MIREOT)). The OBI project is an open cross-disciplinary collaborative effort, encompassing multiple research communities from around the globe. To date, OBI has created 2366 classes and 40 relations along with textual and formal definitions. The OBI Consortium maintains a web resource providing details on the people, policies, and issues being addressed in association with OBI. (shrink)

Die Moralphilosophie des 20. und 21. Jahrhunderts hat mit Konsequentialismus, Deontologie, Kontraktualismus und Tugendethik nicht nur höchst einflussreiche Theorieparadigmen produktiv weiterentwickelt, sondern auch eine Reihe wichtiger neuer Probleme aufgeworfen. Der vorliegende Band versammelt zentrale Beiträge der analytischen Moralphilosophie, u. a. von David Gauthier, Shelly Kagan, Frances Kamm, Thomas Nagel, Michael Slote, Christine Swanton und Susan Wolf, die für ein Verständnis gegenwärtiger Diskussionen in der normativen Ethik unabdingbar sind. -/- Inhaltsverzeichnis: Vorwort Einleitung: Analytische Moralphilosophie der Gegenwart -/- 1. Konsequentialismus Shelly Kagan: (...) Ein Plädoyer gegen die Alltagsmoral Peter Railton: Entfremdung, Konsequentialismus und die Anforderungen der Moral -/- 2. Deontologie Thomas Nagel: Ethik William David Ross: Was macht richtige Handlungen richtig? -/- 3. Kontraktualismus David Gauthier: Warum Kontraktualismus? Thomas Scanlon: Die Struktur des Kontraktualismus -/- 4. Tugendethik Christine Swanton: Eine tugendethische Theorie des richtigen Handelns Michael Slote: Akteursbasierte Tugendethik -/- 5. Moralische Aggregation John Taurek: Zählt die Anzahl? Frances M. Kamm: Aggregation und zwei moralphilosophische Methoden -/- 6. Das Prinzip der Doppelwirkung Jonathan Bennett: Vorhergesehene Nebenwirkungen vs. beabsichtigte Folgen Ralph Wedgwood: Zur Verteidigung der Lehre von der Doppelwirkung -/- 7. Moralische Rechte H. L. A. Hart: Gibt es natürliche Rechte? Joseph Raz: Über die Beschaffenheit von Rechten -/- 8. Moralischer Zufall Thomas Nagel: Moralischer Zufall Susan Wolf: Die Moral des moralischen Zufalls. (shrink)

What we read in the major synthetic writings of Teilhard shows a thought aware of the incessant interaction between natural entities and the organizing power which exerts an attraction on them that becomes practically infallible beyond a tipping point. This testifies of a prescient view that has many connections to the mode of thinking of cybernetics.

This is the outline: 1. Introduction – Quelques remarques sur Dieu 2. Science et religion vont-elles se rencontrer ? 3. Le conflit va-t-il tout emporter ? 4. Au coeur du problème : une version sclérosée du dogmatisme 5. Quelle posture pour la rencontre entre science et religion ? 6. Y a-t-il une synthèse à l’horizon ? À quelles conditions ?

This is the Outline: 1. Introduction 2. L’information en première approche 3. L’information-Janus 4. À quoi sert l’information? 5. Les usages que l’on fit de la théorie de l’information 6. L’information dite de « second ordre » 7. Doit-on mettre l’information au service d’une vision théologique ? 7.1 Une incidence à partir de nos images de Dieu.

This is the outline: I. Remarques introductives sur l'émergence. 1 Le problème de l'émergence. 2. L'émergence en acte. a) En physique. b) Dans les sciences naturelles. II. Ruyer et la critique de l'émergentisme. III. Le dilemme épistémologique que pose l'émergence. IV. La présence du propos de Meyerson derrière celui de Ruyer. Pour conclure.

This doctoral thesis was prepared in 1975-77 at Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, under the supervision of Prof. Raymond ARON. It was submitted in 1977 in fulfilment of the requirements for a Ph.D. degree in Social Sciences (Doctorat de 3e cycle en sciences sociales). The oral examination (soutenance de thèse) was held in January 1978, with the examination committee consisting of Prof. Aron, Bartoli, Boudon and Brochier. This 250 page unpublished dissertation was the first study ever written (...) in French on Karl Marx's Grundrisse - a 1857-58 manuscript preparatory to Marx's main economic work, Capital. The dissertation reviews Marx's successive projects for his economic work since the 1844 Manuscripts and then proceeds to a presentation and critical discussion of Grundrisse. The proposed interpretation explains the linkage that Marx operated in 1857-58 between Ricardo's economics and Hegel's dialectics, and it emphasizes that Marx was at that time primarily trying to reconstruct the dynamics of capitalism, without going to the stage of developing a formal theory of value and exploitation, as he will eventually do in Capital. (shrink)

The history of the relationship between Christian theology and the natural sciences has been conditioned by the initial decision of the masters of the "first scientific revolution" to disregard any necessary explanatory premiss to account for the constituting organization and the framing of naturally occurring entities. Not paying any attention to hierarchical control, they ended-up disseminating a vision and understanding in which it was no longer possible for a theology of nature to send questions in the direction of the experimental (...) sciences, as was done in the past between theology and many philosophically-based thought-systems. Presenting the history of some hinge-periods in the development of the Western-world sciences, this book first sets out to consider the conceptual revolution which has, in the 20th Century, related consciousness, physical laws and levels of organization, in order to show that a new chance existed then for theology. This discourse was invited to revise its language to open it up to the quest for meaning which we find on the periphery of the project of the experimental sciences. The Century-old reflection on the foundations of probability had prepared the ground for the introduction of the concept of information, at first linked to an effort aimed at maximizing the efficiency of electromagnetic communications. Taking the full measure of the questions that information theory poses to the biological sciences, this work attempts to identify the areas of convergence setting the stage for general systems theory, while it also tries to identify the insufficiencies of this recent vision and to highlight the questions left unanswered. Re-reading some of the traditional proofs of God's existence from the order of the world, relying on some pioneering insights of Ludwig von Bertalanffy and Norbert Wiener, the author brings those proofs and insights in contact with the fascinating initial project of cybernetics and the elements of a "mythical" nature which, from its inception, it could never entirely eliminate. This book ends with the confrontation between the conceptually most extended regulation factors in the history of Western thought. It articulates the poetic utopia concerned with an immediate grasp of the world in its "deictic" character with the concurrent one aimed at the domination over matter and energy expressed by technology's driving rational utopia. (shrink)

This is the outline : I - Quelques étapes aux avancées significatives II - La pensée chrétienne et le hasard d’ignorance III - De quelques difficultés de raisonner sur le probable IV - Téléologie et évolutionnisme V - Où est l’« étage » qui permette de parler d’indépendance ? VI. Qu’y a-t-il à la base de nos concepts d’ordre ? VII - Quelle place pour le hasard ? VIII. Le hasard appréhendé de dos ?

Knowledge is still an enigma, with its ability to inductively bring out a pattern without restricting itself to an empirical count of situations experienced. Instead of seeing the concept as a weakened object representing an external reality, it is suggested to view knowledge as the bridging of a distance with an ability for the knower to stay connected with outward reality. Attempts at defining an external and quantitative criterion of truth are questioned, as many human performances are not likely to (...) be solved or even properly grasped by the project of artificial intelligence. The positive side of the cognitive constructivist project is finally assessed and it is argued that one of its unexpected results could be to reinsert the human knowing power in the sub-human realm. (shrink)

Dans l’article présent j’essaie de mettre en perspective quelques-uns des enjeux saillants de la crise sanitaire de Covid-19, notamment sa dimension biopolitique en face des défis bioéthiques. En partant, donc, d’une problématique singulière, celle de la priorisation des patients dans l’accès aux soins, notamment aux soins intensifs, qui permettent d’approfondir la réflexion concernant le traitement des vies humaines à l’articulation d’une préoccupation pour la vie biologique à l’échelle d’une population (sauver des vies) et d’une attention d’ordre éthique au vécu de (...) la maladie, par les soignants, les patients ou par leurs proches, en particulier lorsque les ressources médicales manquent pour faire face aux demandes de soins. (shrink)

In a first part I present the results of the philosophy of scientific explanation with an attempt to apply them to the case of the theory of evolution. Then I observe that the requirements of modelization of phenomena with the help of inductive logic do not capture efficiently the pertinent factors and fail just as much to exclude those which end up being neutral as explanatory premises. I then query in the direction of confirmation theory, and show that probabilistic reasoning (...) does not possess the syntactic means of testing evolutionary hypotheses in a way that would rely on a valid mode of inference. In a second part, I try to show how biology has oscillated between two privileged modes of explanation, the first one being through form of which I suggest here that it has never been replaced and that it has known a forgotten vitality in the middle and latter part of the 19th Century, and the second one being through function here evaluated critically alongside that of tinkering. Finally, some limits are seen to hold against the pretence to epistemological exclusivism of those two outlooks on the biological object. (shrink)

In this public debate with Philippe Deterre (research director in immunology at the CNRS) – held at l'Enclos Rey in Paris' 15th district during the biennial Conference of the Réseau Blaise Pascal in March 2017 –, I defended the usefulness of natural theology. I first clarify theology's nature and understanding, then I speak about a tradition that upheld the public and exterior knowledge of God, and make an effort to show the presence of a theme reminiscent of natural theology (...) behind attempts at the good life. I then ask whether natural theology would only exist for the Christian. In the reply to my opponent's own reaction, I insist on the incongruity of separating our knowledge of God from our knowledge of science's wonderful discoveries, I ask whether nature could be said to be crafty and "ingenious," and I conclude by building a case for the return of God in public conversation, as part of an effort that our world needs in terms of finding back its compass, and restoring an ideal of living rationally. (shrink)

The paper revisits the rationality principle from the particular perspective of the unity of social sciences. It has been argued that the principle was the unique law of the social sciences and that accordingly there are no deep differences between them (Popper). It has also been argued that the rationality principle was specific to economics as opposed to the other social sciences, especially sociology (Pareto). The paper rejects these opposite views on the grounds that the rationality principle is strictly metaphysical (...) and does not have the logical force required to deliver interesting deductions. Explanation in the social sciences takes place at a level of specialization that is always higher than that of the principle itself. However, what is peculiar about economics is that it specializes the explanatory rational schemes to a degree unparalleled in history and sociology. As a consequence, there is a backward-and-forward move between specific and general formulations of rationality that takes place in economics and has no analogue in the other social sciences. (shrink)

This article discusses the rationality principle, especially in Popper's version, on the occasion of a commentary of Maurice Lagueux's book, Rationality and Explanation in Economics (2010).

This paper aims at introducing a French audience to the Intelligent Design debate. It starts by reviewing recent attacks on any possibility of a rational account of theism in light of the contemporary theory of evolution. A section is devoted to outlining the genesis of the "wedge" strategy, to distinguish it from young earth creationism, and to highlight the questioning of evolution as our meta-narrative bearing on overall conceptions of the scientific endeavor. The arguments propounded by Behe are reviewed in (...) detail, as the example of blood coagulation as a purported irreducibly complex mechanism is contrasted to the question of system boundaries. Counter-arguments by Miller are reviewed, and a few bottom-line questions are directed to invite a further consideration of the type of engineering this could testify to. The concept of complex specified information is then presented, and contrasted to traditional and lingering axiomatic problems in the theory of probabilities. The problem of the recognition of an intrinsic pattern is also brought together with some work in recent philosophy of causation and explanation. The two opposing strategies, naturalistic evolutionism and intelligent design, are seen as caught in each other's rhetoric, and some probing is offered in the direction of a theory that could surpass those stalling factors. (shrink)

Abstract: Economists are accustomed to distinguishing between a positive and a normative component of their work, a distinction that is peculiar to their field, having no exact counterpart in the other social sciences. The distinction has substantially changed over time, and the different ways of understanding it today are reflective of its history. Our objective is to trace the origins and initial forms of the distinction, from the English classical political economy of the first half of the 19th century to (...) the emergence of welfare economics in the first half of the 20th century. This sequential account will also serve to identify the main representative positions along with the arguments used to support them, and it thus prepares the ground for a discussion that will be less historical and more strictly conceptual. -/- Résumé : Les économistes ont coutume de distinguer entre une composante positive et une composante normative de leurs travaux, ce qui est une singularité de leur discipline, car cette distinction n'a pas de répondant exact dans les autres sciences sociales. Elle a fortement évolué au cours du temps et les différentes manières de la concevoir aujourd'hui en reflètent l'histoire. On se propose ici d'en retracer les origines et les premières formes, de l'économie politique classique anglaise de la première moitié du XIXe siècle jusqu'à l'apparition de l'économie du bien-être dans la première moitié du XXe siècle. Ce parcours séquentiel vise aussi à identifier les positions les plus représentatives et les arguments invoqués pour les soutenir, en préparant ainsi une discussion qui serait moins historique et plus strictement conceptuelle. (shrink)

This is the outline: 1. Introduction 2. La compréhension théorique – 2.1 Le dynamisme conceptuel et l'a priori 2.2 L'horizon conceptuel – 3. Compréhension et singularité 4. La production de signifiance 5. La présence du mystère 6. Le problème de la substantialité : l'un et le multiple – 6.1 La notion d'un ordre implicite.

Freedom is first apprehended as the pursuit of an activity which implies the choice to defend a thesis among other possible ones. This translation of the problem of freedom in an articulate language presupposes a complex nervous system and sensory apparatuses which we take for granted. In this study, I try to explore the undergrounds of the problem of freedom along with the suggestion that the notion of coding could enable one to bridge nature and the mind. When organisms invent, (...) are they doing it in a spontaneous manner, inscribing in their hereditary and mnemonic instructions a stochastic contrivance of random accidents, or are they attempting to select among a limited number of schemes endowed with some optimality of functioning? If we consider them as submitted to physical forces, it is to the extent that we make them part of a strategy to extend the "laws" of a nature understood to respond passively. I suggest in this study that the epistemological understanding must regionalize itself and admit a hierarchy of dispositions in relation to the phenomenon of selection. I end by suggesting the pursuit of affirmation instead of negation, as this alone contains the requirement of integration to the knowing subject as well as the form in its act of understanding, without giving it a spontaneist position. (shrink)

This is the outline: 6. L'absence du concept de l'individualité 7. L'existence illimitée (boundless) Métaphore et analogie 8. L'évolution et l'existence comme durée individuelle dans le temps cosmique 9. L'option de la nécessité naturelle 10. L'inconnaissabilité ultime.

I present first the challenge for epistemology when it faces the dilemma between rationalism and empiricism, followed by a presentation of the ideas introduced by Ruyer in order to ask if they can be articulated to the "third way" in epistemology. I explore the consequences of Ruyer's inversion of our understanding of space which can be looked upon as psychic. I consider Ruyer's refusal to locate in pure immanence the scheme of eupraxic resolution of successful aggregates–as living forms–in our experience. (...) I then highlight the major principles of Gaston Bachelard's and Michel Serres's respective epistemologies, and in a lesser measure those of Bergon and Deleuze as well, in order to underscore Ruyer's refusal to limit philosophy to what science allows one to say, but also in order to finally situate the verticalism of his position. (shrink)

This paper first outlines the main ideas of British natural theology, and shows the perennial value some of them have kept. It then outlines ways of searching for connections between God and nature, seeking traces of intelligence, first in the context of the setting of the modern ontology of the laws of nature, and then in the context of the design argument. It contrasts the positions of Hume and Paley. A presentation of recent "intelligent design" proposals is then offered, from (...) the perspective of their continuing that tradition of argumentation. They are contrasted with a Millian acount of their leaving the problem of evil unanswered. Behe's concept of irreducible complexity is presented in greater details, followed by Dembski's attempt to turn it into a logically valid mode of inference. Objections stemming from philosophers of science are lastly considered. The nature of life's strategies is in the end found to escape both attempts to have it on one's side. (shrink)

Très souvent, on compte sur la science pour nous sauver. Le rapport qu'on établit avec elle peut donner à penser que la science parlerait ainsi de choses, validerait quelque chose comme des évidences immédiates. La connaissance scientifique est inférentielle. Si elle a un objet, ce qu'en rigueur de termes la philosophie n'a pas, elle doit néanmoins se mettre à distance de lui pour se faire science. Elle valide ainsi des schèmes abstraits, qui ne sont scientifiques que dans cette mesure. Nous (...) prendrons la mesure du fait que pour nous aider à retrouver le concret, l'intuition est meilleure guide que la science, et puis nous convoquerons certaines idées de l'algébriste et métaphysicien Alfred North Whitehead dont l'actualité ne cesse d'étonner, lorsqu'il inverse l'accès direct au réel, à l'envers de la vulgate reçue concernant les rapports entre science et religion. (shrink)

This is the outline: Introduction : le praticien d’une science-philosophie; Épiphénoménisme retourné et subjectivité délocalisée; Dieu est-il jamais inféré par la science ?; La question du panthéisme; Le pilotage axiologique et la parabole mécaniste; L'unité domaniale comme ce qui reste en dehors de la science.

Dans l’article présent j’essaie de mettre en perspective quelques-uns des enjeux saillants de la crise sanitaire de Covid-19, notamment sa dimension biopolitique en face des défis bioéthiques. En partant, donc, d’une problématique singulière, celle de la priorisation des patients dans l’accès aux soins, notamment aux soins intensifs, qui permettent d’approfondir la réflexion concernant le traitement des vies humaines à l’articulation d’une préoccupation pour la vie biologique à l’échelle d’une population (sauver des vies) et d’une attention d’ordre éthique au vécu de (...) la maladie, par les soignants, les patients ou par leurs proches, en particulier lorsque les ressources médicales manquent pour faire face aux demandes de soins. (shrink)

This text presents a few preliminary results of research currently being conducted at the Université de Sherbrooke’s Research Institute on Educational Practices. The study seeks to understand how situations presented in teacher education can support the functioning and success of trainee teachers’ professional learning. The article’s aim is to identify the points of convergence between situations of professional activity, situations of professional learning, and training situations. The text will attempt to analyze the role that can be played by certain training (...) structures that seek to support a professionalization process that we define in terms of a general aim: the construction of professional knowledge. The originality of this research lies in that it draws on the work of Gaston Bachelard to develop a theoretical frame enabling a reading and interpretation of the results. Ce texte présente quelques résultats préliminaires d’une recherche menée présentement à l’Institut de recherche sur les pratiques éducatives de l’Université de Sherbrooke. Cette recherche vise à comprendre comment les situations présentes dans la formation à l’enseignement peuvent soutenir le fonctionnement et la réussite de l’apprentissage professionnel des enseignants en formation. Nous cherchons à identifier les points de rencontre entre les situations d’activité professionnelle, les situations d’apprentissage professionnel et les situations de formation. Nous tenterons d’analyser le rôle que peuvent jouer certains dispositifs visant à soutenir un processus de professionnalisation que nous définissons au regard d’une finalité : la construction de savoirs professionnels. L’originalité de cette recherche est la convocation des travaux de Gaston Bachelard pour élaborer le cadre théorique permettant la lecture et l’interprétation des résultats. (shrink)

Par risques majeurs, on entend ceux qui s’attachent à des événements dont les conséquences défavorables, pour l’humanité ou pour l’environnement, sont d’une gravité exceptionnelle. On n’ajoutera ni que ces événements sont d’une intensité physique extrême, ni qu’ils surviennent rarement, car ce n’est pas toujours le cas. Seuls des risques majeurs de nature civile seront considérés dans cet ouvrage, et il s'agira, plus limitativement, de risques naturels, comme ceux d’inondation et de submersion marine, illustrés par la tempête Xynthia en 2010, de (...) risques technologiques industriels, comme celui d’une explosion d'usine, illustré par la catastrophe AZF en 2001, et de risques nucléaires, pour autant qu’ils mettent en jeu les dangers de la radioactivité, et qu’illustrent, hors de France, les catastrophes de Three Miles Island (1979), Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011), -/- Conçu comme un rapport destiné au Conseil d'analyse économique (CAE) du Premier Ministre français, l'ouvrage comporte une introduction traitant du risque majeur pris en général (section 1). Dans sa partie principale, il aborde les trois risques majeurs qu'il a sélectionnés à travers les prismes successifs de la géographie et de la technologie (section 2), de l’histoire institutionnelle et juridique (section 3), enfin d’un bilan normatif accompagné de recommandations pour l'action publique (section 4). -/- Neuf compléments spécialisés, dus à d'autres auteurs, complètent l'ouvrage. Ils portent sur des aspects technologiques (F. Ménage; A. Quantin et D. Moucoulon; P. Saint-Raymond), juridiques (V. Sanseverino-Godfrin), économiques généraux (C. Grislain-Letrémy et B. Villeneuve; R. Lahidji; J. Percebois; A. Schmitt et S. Spaeter) et financiers (M. Pappalardo) et ils concernent principalement le risque nucléaire. -/- Dans cet ensemble de vaste format, on espère avoir su proposer, non seulement des évaluations et des préconisations destinées aux pouvoirs publics, comme il convenait au projet initial de rapport, mais aussi une synthèse qui soit utilisable par tous ceux - décideurs, scientifiques ou simples observateurs - que préoccupent les questions de risques majeurs. (shrink)

The development of ecological thinking in North America has been conditioned by the imperative aiming at a valuation of the biotic community. Since the end of WWII, the US population was warned against the dangerous and violent alterations of nature. Many then found in theology an unforeseen ally. I review the roots of the tension which led to debates involving radical ecologism or its denial, and I aim at analyzing it philosophically.

Nous défendons la thèse selon laquelle les images sont phénoménalement transparentes : nous ne voyons (quasiment) jamais leur surface mais seulement ce que les images dépeignent, ce qui implique que notre expérience des images est fondamentalement une illusion. Cette thèse s’oppose à celle de R. Wollheim, qui fait aujourd’hui figure de position standard, selon laquelle nous percevons la surface et le depictum. Une même expérience perceptive, selon nous, ne peut avoir deux objets ou deux aspects. En ce sens, nous sommes (...) plus proche de la position de E.H. Gombrich : nous percevons soit la surface, soit le depictum, mais jamais les deux. Nous cherchons toutefois à la radicaliser en soutenant qu’il est finalement très rare de percevoir la surface de l’image. (shrink)

Dans ce texte, nous analysons la mise en place d’un système de vélos partagés à Trois-Rivières initié par un organisme faisant de la participation citoyenne son principe fondamental d’action. Cette analyse montre comment l’atteinte des objectifs poursuivis par l’adhésion à ce principe participatif, outre le respect de l’expérience du citoyen dans le développement de son milieu de vie, peut poser problème. La similarité entre le système de vélos conçu avec la participation des citoyens et les systèmes offerts par les groupes (...) industriels met en question la capacité du principe de la participation à produire des solutions alternatives. La difficulté relèverait de la volonté de faire des méthodes participatives un principe nécessaire à la réalisation des idéaux démocratiques des sociétés libérales modernes. Promulguer l’obéissance à des procédures d’action com- munes, pour elles-mêmes, nous éloigne d’une conception libérale de la démocratie qui s’attache d’abord à l’efficacité de l’action, donc à la qualité de ce qu’elle produit, indépendamment des moyens mis en œuvre. (shrink)

A common and enduring early modern intuition is that materialists reduce organisms in general and human beings in particular to automata. Wasn’t a famous book of the time entitled L’Homme-Machine? In fact, the machine is employed as an analogy, and there was a specifically materialist form of embodiment, in which the body is not reduced to an inanimate machine, but is conceived as an affective, flesh-and-blood entity. We discuss how mechanist and vitalist models of organism exist in a more complementary (...) relation than hitherto imagined, with conceptions of embodiment resulting from experimental physiology. From La Mettrie to Bernard, mechanism, body and embodiment are constantly overlapping, modifying and overdetermining one another; embodiment came to be scientifically addressed under the successive figures of vie organique and then milieu intérieur, thereby overcoming the often lamented divide between scientific image and living experience. (shrink)

This article argues that Fabre’s cosmopolitan war is implausible because it ignores the psychological realities of war. Building on J.L. Mackie’s notion of an ‘ethics of fantasy’ – a morality reduced to lip-service and incapable of action-guiding – I argue that a view based on a flawed view of either human agency or the environment in which it is exercised is doomed to practical irrelevance. In rejecting patriotism and advancing a highly individualistic view of war, Fabre relies upon a highly (...) flawed view of human agency, ignoring the psychological mechanism of depersonalisation essential to large-scale cooperation and the practice of war. In Part I, I offer an initial account of what an ‘ethics of fantasy’ is and offer one major reason why certain moralities fail as practical guidance. In Part II, I contrast Fabre’s moral cosmopolitanism with ancient cosmopolitanism; I focus on her rejection of patriotism and other identity-based forms of partiality. In Part III, I summarise key findings, mostly in social psychology, on how large-scale social cooperation is achieved. I highlight the central role of depersonalisation and its felicity conditions. In Part IV, I argue that Fabre’s view faces a dilemma. Either her cosmopolitanism is compatible with identity-based partiality, or it is not. If not, then she does not even have a view of war given that large-scale cooperation requires it. If her view is compatible, then she needs a functional replacement for patriotism. I conclude by showing that the alternatives fail to satisfy the felicity conditions of depersonalisation which war requires. (shrink)

In memoriam: Philippe Lacoue-Labarthe (2007-2017). Filosofía, poesía y política en Martin Heidegger,.

Nos textos escritos por Foucault durante os anos 60, a problemática antropológica amparava-se, dentre outros fatores, no argumento segundo o qual a modernidade se constitui a partir de uma “finitude constituinte” a substituir um “infinito originário”. A questão do infinito teria, portanto, duas funções: a descrição da epistémê clássica e a própria comparação desta com a epistémê moderna. Entretanto, em As Palavras e as Coisas o capítulo que abre as considerações sobre o período clássico não considera, em suas linhas maiores, (...) a questão do infinito. O argumento gira em torno da “representação”. Nesse contexto, o presente artigo tenta articular as questões do “infinito” e da “representação”, considerando os escritos foucaultianos e a literatura secundária. //////////////////////// -/- En considérant les textes de Foucault écrits pendant les années 60, le problème anthropologique impliquait, parmi d’autres facteurs, l’argument selon lequel la « modernité » serait constituée par une «finitude constituante» qui a remplacée « l’infini originaire » classique. Donc, la question de l’infini aurait au moins deux fonctions: la description de sa propre fonction classique et la comparaison de cette epistémê avec l’epistémê moderne. Par contre, dans l’argumentation de “Les Mots et les Choses”, le chapitre qui ouvre les considérations relatives à la période classique ne tient pas compte, dans ses grosses lignes, de la question de l’infini. L’argument tourne autour de la question de la «représentation». Dans ce contexte, cet article essaie d’articuler les questions de l’infini» et de la «représentation», en considérant les écrits de Foucault et la littérature secondaire. //////////////////////// -/- In the philosophical texts written by Michel Foucault in the decade of 1960, the so called anthropological problem was based, among other subjects, on the argument that the modernity is composed by a “constitutive finitude” that replaced the “originary infinity” of the classical age. Therefore, the question about “infinite” has in this period two functions: the description of the classical episteme itself and its comparison with the modern episteme. However, when one consider The Order of Things (one of the more important texts on this subject), the chapter that opens the argumentation about the classical age does not focuses, in its major lines, the question about the infinite. The argument revolves around the concept of “representation”. In considering this context, this article attempts to articulate the issues of “infinity” and representation”, considering Foucault’s writings and secondary literature. (shrink)

The Louvre Museum is the largest of the world's art museums by its exhibition surface. These represent the Western art of the Middle Ages in 1848, those of the ancient civilizations that preceded and influenced it (Oriental, Egyptian, Greek, Etruscan and Roman), and the arts of early Christians and Islam. At the origin of the Louvre existed a castle, built by King Philip Augustus in 1190, and occupying the southwest quarter of the current Cour Carrée. In 1594, Henri IV decided (...) to unite the palace of the Louvre with the palace of the Tuileries built by Catherine de Medicis. The Cour Carrée was built by the architects Lemercier and then Le Vau, under the reign of Louis XIII and Louis XIV. The Department of Paintings currently has about 7,500 paintings (of which 3,400 are exposed), covering a period that goes from the Middle Ages to 1848 (date of the beginning of the Second Republic). By including the deposits, the collection is, with 12,660 works, the largest collection of ancient paintings in the world. With rare exceptions, the works after 1848 were transferred to the Musée d'Orsay when it was created in 1986. CONTENTS: Louvre Museum - Variety of exhibited works - The Royal Palace - The collections - - Eastern antiquities - - Arts of Islam - - Egyptian Antiquities - - Greek, Etruscan and Roman Antiquities - - Paintings - - - French school - - - Northern Schools (Flanders, Netherlands, Germany) - - - Italian School - - - Other schools Painting - Definitions - Painting genres - - The landscape - - Still life Paintings - FRANCOIS BOUCHER - - Vulcan presenting arms to Venus for Aeneas - RAPHAEL - - Portrait of Baldassare Castiglione - RUBENS - - Helena Fourment with children - LOUIS DAVID - - Madame Récamier - REMBRANDT - - Portrait of Heindrickje Stoffels - VELAZQUEZ - - Portrait of the Infanta Margarita - SIMONE MEMMI - - Jesus Christ walking on Calvary - JAN STEEN - - The Bad Company - HANS HOLBEIN - - Erasmus - CORREGGIO - - Mystic Marriage of Saint Catherine - LANCRET - - Conversation - JAN VAN DER MEER (VERMEER) - - The Lacemaker - VAN DYCK - - Charles I at the Hunt - FRANÇOIS CLOUET - - Elisabeth of Austria (1554-1592), Wife of Charles IX and Queen of France (1570 - 1574) - DELACROIX - - The Barque of Dante - EL GRECO - - Saint Louis, King of France, and a page - REMBRANDT - - Pilgrims at Emmaus (The Supper at Emmaus) - GERARD DAVID - - Marriage at Cana - RAPHAEL - - Portrait of Dona Isabel de Requesens, Vice-Queen of Naples - RUBENS - - La Kermesse (The Village Fête, or Noce de village) - FRANS HALS - - The Gypsy Girl - DECAMPS - - The Sonneurs - HOLBEIN THE YOUNGER - - Anne of Cleves - P. PRUD’HON - - Psyche transported to Heaven - PHILIPPE DE CHAMPAIGNE - - Portrait of Richelieu - LANCRET - - The Autumn - L. DAVID - - Madame Seriziat - COROT - - Recollection of Mortefontaine - LEONARDO DA VINCI - - La belle ferronnière - CORREGGIO - - Venus and Cupid with a Satyr - WATTEAU - - Pilgrimage to Cythera (The Embarkation for Cythera) - NICOLAS POUSSIN - - The Inspiration of the Poet - PRUD’HON - - The Empress Josephine (1763-1814) - FRAGONARD - - The Bathers - H. RIGAUD - - Louis XIV (1638–1715) - TERBURG - - The Concert - LEOPOLD ROBERT - - The Pilgrimage to the Madonna of the Arch - LARGILLIERE - - Family Portrait - MANTEGNA - - Parnassus - MEMLING - - The Virgin and Child between St James and St Dominic - FRAGONARD - - The Music Lesson - JEAN VAN EYCK - - The Virgin of chancellor Rolin - PAOLO VERONESE - - Susannah and the Elders - FRANÇOIS BOUCHER - - Diana leaving her bath - GÉRICAULT - - The Raft of the Medusa - MURILLO - - Assumption of the Virgin - CLAUDE GELLEE (LORRAIN) - - Ulysses returning Chryseis to her father (Marine, setting sun) - INGRES - - Madame Riviere - E. MURILLO - - The Young Beggar - GREUZE - - The Broken Pitcher - PIETER DE HOOCH - - Card players in an opulent interior - POUSSIN - - Et in Arcadia ego - QUENTIN MATSYS - - The moneylender and his wife - ANDREA SOLARIO - - Madonna with the Green Cushion - TITIEN - - Woman with a Mirror - DAVID TENIERS (the Younger) - - The Works of Mercy - LEONARDO DA VINCI - - Mona Lisa (La Gioconda) - Armand Dayot . (shrink)